WOLF-DIETRICH EULITZ

A chaque fois, qu‘on tente de compréhender et d‘ enseigner de faV on précise le vibrato et ses diverses manières d‘ execution, on se rends compte, qu‘ il y a toujours un élément irrationnel, qui demeure.

Des différences individuelles, quant aux sensations musicales, au désir de s‘exprimer, aux goûts et aux styles font en sorte, qu‘ il n‘ y a pas de "sauce unique" du vibrato – heureusement.

Mais avant que le personnalité artistique puisse se faire entendre, il y a tout un nombre des muscles et des jointures, qui s‘ activent. La raison est la suivante: à la différence du vibrato des chanteurs, le vibrato des cordes – et avant tout des violonistes – a son origine dans les partie du corps loin de celle, où on croît généralement " l‘ âme ". Le vibrato est éxposé certains dangers et obstacles dans son parcours, qu' il prend en partant du centre neural en allant jusqu' aux bouts des doigts. Ces dangers et obstacles le peuvent rendre plus difficile et peuvent surtout causer des lourdes souffrances et des graves degâts pour l' activité profession-nelle d' un instrumentiste des cordes.

L' objet principal de M. W.-D. Eulitz est de rendre compte à ce problème médical par une connaissance détaillée du fonctionnement physiologique.

En tant que musicien de chambre à l' ancien Berlin-Est il a travaillé pendant des annés comme " thérapeute pédagogique ". Ses anciens lieus d' activité à savoir l' ambulatoire des théatres de Berlin (-Est) et la centrale hygénique de la culture de l' ex-RDA étaient démantelées fin 1990.

Un tel système complexe de soin, comme ces institutions défuntes, n' existe plus. Il a alors choisi de publier ce livre pour son propre compte, un oeuvre, qu' il a déjà achevé en 1988.

La collaboration étroite entre un musicien professionnel et des médecins était un facteur décisif, rendant possible une mise en lumière du fonctionnement motorique et biomécanique du vibrato, avec une richesse de détail inconnue jusqu' à présent - et tout cela sans perdant de vue les liens avec la pratique.

" En dépit de l' execution dirigée par l' émotion, il nous faut une analyse rationnelle de l' activité de la main gauche " tel sont les mots de M. Eulitz dans son introduction. Dans la première partie, nommée " La motorique des diverse formes d' execution du vibrato et de la pose des doigts ", l' accent est surtout mis sur la synkinèse, qui rend possible le jeu mutuel entre la tenure et de l' action de la main gauche.

La question de savoir, quelles muscles s' activent, à quelles jointures il peut y avoir recours pour les mouvements de fléxion et de l' éxtension, n' a pas seulement d' importance pour l' appreciation des disfonctionnements et des pressions physiques. Il est tout à fait évident, que ces facteurs sont également d' un grand intérêt pour un enseignement qui vise à favoriser les bons mouvements techniques et musicaux. " Dans la pratique des musiciens, le vibrato de la main assume un rôle prédominant " écrit M. Eulitz en faisant allusion à la place dominante du vibrato de la main ( ou plutôt de la jointure de la main ). Par rapport au vibrato du bras, cette forme du vibrato offre plus de possibilités pour un changement de l' amplitude et de la fréquence.

Dans la 2ième partie, l' auteur se met à la recherche des conditions, qui sont responsable pour des disfonctionnements et des degâts, en se basant sur des aspects biomécaniques et motoriques. Les cas pratiques, qui lui servent d' exemple pour mettre en lumière ces rapports, sont d' une valeur précieuse pour la pratique des musiciens et des enseignants.

Souvent il est loin d' être facile de suivre des raisonnements de M. Eulitz, mais une lecture vaut bien la peine, puisque il s' agit sans doute de la permière analyse si profonde du vibrato avec des conclusions tout à fait convaincantes. Des images - le plus souvent il s' agit des petites images schématiques - facilitent la lecture. En plus, la bibliographie en combinaison avec l' index analytique permettent de se faire une vue générale précieuse sur toute cette problématique.

En tenant compte de ces atoûts, peu importe alors, que le noms de quelques auteurs ne sont pas bien écrits ( par exemple l' auteur de " Le Vibrato sur le violon " s' appelle Werner Hauck et non pas " N. Hauk " ) et qu' on pourrait souhaiter une typographie plus claire.

Chaque bibliothèque spécilialisée se doit d' avoir ce petit oeuvre dans son catalogue. Il est indispensable pour tout ceux, qui , pour des raisons personnelles ou professionnelles, ont l' intention de s' attaquer aux problèmes du vibrato.

In: " Das Orchester ", 1996, n° 3, Editions Schott Verlag, Mayence